SOCIALE-BIOLOGIE

Publié le 16 Octobre 2007

Le test ADN vient à propos.

Pour le Gouvernement, il entre dans le processus de la maîtrise de l’immigration, promesse de notre Président.

Il permet à l’opposition de ….s’opposer.

Il fournit aux « associations » matière à clamer haut et fort leur exaspération devant le refus de la majorité des citoyens à ouvrir leurs bras, sinon leurs cœurs, à toutes les misères du monde.

Le test ADN, s’il est adopté, sera tellement édulcoré qu’il ne servira pas à grand chose. Quant à son application, elle fait sourire !

En supposant qu’il permette de s’assurer d’une filiation légitime, comment l’appliquerons-nous à une famille revendiquant huit enfants, par exemple, dont quatre seront « légitimes » et les quatre autres adoptés ou « confiés » ? Devant les faits, c’est-à-dire la famille présente sur notre sol, clandestinement ou non, qui osera séparer ses membres ? Le mot « famille » n’a pas le même sens selon les civilisations et le regroupement familial n’a pas la même signification.

Le problème de fond demeure. Il a pris naissance voilà plus de 40 ans lorsqu’on « importait » (mot détestable) de façon légale, de la main-d’œuvre pour satisfaire aux besoins d’une économie en pleine croissance. On ne faisait pas venir des familles, seulement des ouvriers sous contrat d’un an, renouvelable une fois. Et puis, sous la pression des associations (déjà), on a permis aux épouses et aux enfants de venir rejoindre les travailleurs, sans réel contrôle. Notre pays était « socialement » très avantageux pour les populations de pays en voie de lent développement. Tellement avantageux qu’il y a eu bousculade aux frontières et que naquit l’immigration clandestine encouragée par un laxisme évident de tous les gouvernements qui se sont succédés, et, qui perdure.

La France n’a plus les moyens d’être le refuge comme elle l’était au temps des « trente glorieuses ». Il faut savoir dire stop ! et prendre les vraies mesures, même si elles doivent heurter notre sensibilité.

Oui, il faut restreindre les flux et développer une immigration choisie.

Il ne faut plus naturaliser sans discernement, octroyer des droits sans exiger en retour des devoirs. D’aucuns diront que ces propos sont ceux d’un extrémisme de « droite ». Et si cela était (le racisme en moins, convenez-en) de permettre de rendre à notre pays un équilibre social, pourquoi pas ?

Rédigé par LOUIS de SAINT-AOÜT

Publié dans #www.louis

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